Red Sky Performance: REDTalks
Wapikoni: Canadian Indigenous Film, Music & Workshops
Re-Storying Kananaskis Country: Effects on Park Education and Place Relations
The above was presented at the March 9-12, 2021 Virtual Research Summit.
Ce qui précède a été présenté au Sommet de Recherche Virtuel du 9 au 12 mars 2021.
ABSTRACT
(French below)
The purpose of this study is to explore the practical applications of the Truth and Reconciliation Commission’s (TRC) fifty-seventh Call to Action, which recommends public servants employed by various levels of government be educated on the history of Aboriginal peoples, treaties and rights, the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples (UNDRIP), Aboriginal-Crown relations, and Indigenous law using intercultural competency training amongst others avenues (Truth and Reconciliation Commission, 2015). Through engaging Kananaskis Country’s Public Engagement Team with these truths, this study looks to investigate current education and engagement practices within the region. Building on Dei’s (2010) statement that definitions of place/locality and belongingness are not fixed, but imagined and fiercely contested (p. 121), this research is the practical application and response to a critical inquiry about the role of interpretation and place-based education in producing problematic understandings of place that allow for ongoing colonialism (Ballantyne & Uzzell, 1999; Finegan, 2018, 2019; Staiff, Bushell, & Kennedy, 2002). While critical place-based pedagogical theories have existed for some time, work on the practical application of such approaches and what they entail is absent from much of the literature (Lowan-Trudeau, 2017). Park-based education operates with the specific purpose of growing individuals’ understandings and appreciation of resources and protected areas’ mandates. While critical views of cultural interfaces between European and Indigenous groups have gained momentum within heritage and historic site interpretation “ providing visitors with the opportunity to explore various perspectives of a phenomenon to challenge settled understandings of place and peoples (Ballantyne & Uzzell, 1999) “ this exploration of culture and land remains on the periphery within nature-based parks and protected area education practices. This project recognizes that parks where the primary goal of interpreting the natural environment is to justify conservation and protection of resources within the park boundary (Government of Alberta, 1986), such as Kananaskis Country, are ill-prepared to work in Indigenous contexts due to limited staff training and public programs that explore parks from the non-dominant perspective necessary to begin meaningful reconciliation. To assist Kananaskis Country’s Public Engagement Team in understanding the non-dominant histories of the land-base and the role critical place-based education plays in challenging settler colonial ideologies within park boundaries, this study is comprised of three sections: (i) pre-workshop interviews, (ii) a re-storying workshop, and (iii) post-workshop interviews. Through analyzing interview data, this research aims to answer the question: How do a critical re-storying of place and land that privileges Iyahé Nakoda truths influence park-based educators’ understanding of their role in decolonial and reconciliatory education within Kananaskis Country, AB and their relationship to the land?
The session will focus on the preliminary findings of the pre-interview data and the impact of engaging in park-specific colonial histories on a change of practice within the parks-based public engagement and education field. Data will be presented via loom/PowerPoint if selected as a pre-recorded presentation. The relevance of this study is the recognition that all parks must prioritize meaningful engagement with their colonial past to move towards a more equitable future.
ABSTRACT
L’objectif de cette étude est d’explorer les applications pratiques du cinquante-septième appel à l’action de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR), qui recommande que les fonctionnaires employés par les différents niveaux de gouvernement soient éduqués sur l’histoire des peuples autochtones, les traités et les droits, la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (UNDRIP), les relations entre les autochtones et la Couronne, et le droit autochtone en utilisant entre autres la formation aux compétences interculturelles (Commission Vérité et Réconciliation, 2015). En engageant l’équipe d’engagement public du pays de Kananaskis sur ces vérités, cette étude cherche à enquêter sur les pratiques actuelles d’éducation et d’engagement dans la région. S’appuyant sur la déclaration de Dei (2010) selon laquelle “les définitions de lieu/localité et d’appartenance ne sont pas fixes, mais imaginées et farouchement contestées” (p. 121), cette recherche constitue l’application pratique et la réponse à une enquête critique sur le rôle de l’interprétation et de l’éducation fondée sur le lieu dans la production de compréhensions problématiques du lieu qui permettent la poursuite du colonialisme (Ballantyne & Uzzell, 1999 ; Finegan, 2018, 2019 ; Staiff, Bushell, & Kennedy, 2002). Si les théories pédagogiques critiques fondées sur le lieu existent depuis un certain temps, les travaux sur l’application pratique de ces approches et ce qu’elles impliquent sont absents d’une grande partie de la littérature (Lowan-Trudeau, 2017). L’éducation fondée sur les parcs a pour objectif spécifique de faire mieux comprendre et apprécier les ressources et les mandats des zones protégées. Alors que les points de vue critiques sur les interfaces culturelles entre les groupes européens et indigènes ont pris de l’ampleur dans l’interprétation du patrimoine et des sites historiques – offrant aux visiteurs la possibilité d’explorer diverses perspectives d’un phénomène pour remettre en question les conceptions établies des lieux et des peuples (Ballantyne & Uzzell, 1999) – cette exploration de la culture et de la terre reste à la périphérie dans les parcs naturels et les pratiques éducatives des zones protégées. Ce projet reconnaît que les parcs dont l’objectif principal d’interprétation de l’environnement naturel est de justifier la conservation et la protection des ressources dans les limites du parc (gouvernement de l’Alberta, 1986), comme le Kananaskis Country, sont mal préparés à travailler dans des contextes indigènes en raison de la formation limitée du personnel et des programmes publics qui explorent les parcs selon la perspective non dominante nécessaire pour entamer une réconciliation significative. Pour aider l’équipe d’engagement public de Kananaskis Country à comprendre les histoires non dominantes de la base territoriale et le rôle essentiel que joue l’éducation fondée sur le lieu dans la remise en question des idéologies coloniales des colons dans les limites des parcs, cette étude comprend trois sections : (i) des entretiens avant l’atelier, (ii) un atelier de reconstitution de l’histoire, et (iii) des entretiens après l’atelier. En analysant les données des entretiens, cette recherche vise à répondre à la question : Comment une reconstitution critique du lieu et de la terre qui privilégie les vérités d’Iyahé Nakoda influence-t-elle la compréhension qu’ont les éducateurs du parc de leur rôle dans l’éducation décoloniale et réconciliatrice dans le pays de Kananaskis, AB, et de leur relation à la terre ?
La session se concentrera sur les résultats préliminaires des données recueillies lors des entretiens préliminaires et sur l’impact de l’engagement dans des histoires coloniales spécifiques à un parc sur un changement de pratique dans le domaine de l’engagement et de l’éducation du public dans les parcs. Les données seront présentées via loom/PowerPoint si elles sont sélectionnées comme présentation pré-enregistrée. La pertinence de cette étude est la reconnaissance du fait que tous les parcs doivent donner la priorité à un engagement significatif avec leur passé colonial afin d’évoluer vers un avenir plus équitable.
Towards Reconciliation: 10 Calls to Action to Natural Scientists Working In Canadian Protected Areas
The above was presented at the March 9-12, 2021 Virtual Research Summit.
Ce qui précède a été présenté au Sommet de Recherche Virtuel du 9 au 12 mars 2021.
The following is preliminary content for a session at the March 9-12, 2021 Virtual Research Summit, submitted by Carmen Wong with Parks Canada, and Elder Mary Jane Gùdia) Johnson or Kluane First Nation. Click on the image below to see the full presentation.
Ce qui suit est le contenu préliminaire d’une session du Sommet de Recherche Virtuel du 9 au 12 mars 2021, présenté par Carmen Wong avec Parcs Canada, et l’aînée Mary Jane (Gùdia) Johnson ou la Première nation Kluane. Cliquez sur l’image ci-dessous pour voir la présentation complète.
ABSTRACT
(French below)
Many protected areas in Canada were created by the expulsion of Indigenous peoples from their traditional homelands. This history drives a need for reconciliation in all aspects of the management of protected areas. Here we reimagine how research could be conducted in Canadian protected areas by drawing on our recently published paper outlining 10 Calls to Action to natural scientists to enable reconciliation in Canada. This paper was written by an unique group of co-authors representing Indigenous and western science perspectives and fuelled by our critical review of the research field activities we have observed in northern Canada. Two co-authors, an Elder from Kluane First Nation and an ecologist for Parks Canada will present together the 10 Calls to Action and their specific implications for research and management activities in protected areas. Both co-authors have/are worked/working for Parks Canada and have been involved with the permitting process for research for over a decade in Kluane National Park and Reserve which is cooperatively managed with Kluane First Nation and Champagne and Aishihik First Nations. Original paper available online here: https://www.facetsjournal.com/doi/10.1139/facets-2020-0005
ABSTRACT
De nombreuses zones protégées au Canada ont été créées par l’expulsion des peuples indigènes de leurs terres traditionnelles. Cette histoire entraîne un besoin de réconciliation dans tous les aspects de la gestion des zones protégées. Nous imaginons ici comment la recherche pourrait être menée dans les zones protégées du Canada en nous appuyant sur notre document récemment publié, qui présente 10 appels à l’action adressés à des spécialistes des sciences naturelles pour permettre la réconciliation au Canada. Ce document a été rédigé par un groupe unique de co-auteurs représentant les perspectives des autochtones et de la science occidentale et alimenté par notre examen critique des activités de recherche sur le terrain que nous avons observées dans le nord du Canada. Deux co-auteurs, un aîné de la Première nation de Kluane et un écologiste de Parcs Canada, présenteront ensemble les 10 appels à l’action et leurs implications spécifiques pour les activités de recherche et de gestion dans les zones protégées. Les deux co-auteurs ont travaillé/travaillent pour Parcs Canada et ont été impliqués dans le processus d’autorisation des recherches depuis plus de dix ans dans le parc national et la réserve de Kluane, qui est géré en coopération avec la Première nation de Kluane et les Premières nations de Champagne et de Aishihik. L’article original est disponible en ligne ici : https://www.facetsjournal.com/doi/10.1139/facets-2020-0005